Triade.
Il n'écouta qu'à peine le médecin. Tout ce qu'il voulait, c'était mettre la main sur Demetrius et lui retourner son coup. Il mourrait d'envie d'étriper ce patricien arrogant à la seule force de sa main, puis de dessiner des symboles tribaux sur sa peau avec son sang. Alors qu'il réfléchissait à cela, se délectant de ses pensés, la main du docteur sur sa fesse nue le fit tressaillir. Son attention revint sur le discours de l'homme au moment où celui-ci parlant de "l'outil". Triade cligna des yeux? Qu'est-ce que... Il ne pouvait pas être sérieux? Que prévoyait de faire Demetrius?

Quand des gardes le tirèrent dans une cage comme un animal, Triade ne put que se débattre mollement à cause de sa hanche. De plus, chaque pas lui rappelait qu'il avait probablement quelque chose dans le postérieur, l'élançant. Forcé de se tenir à quatre pattes dans la cage trop petite pour qu'il s'y redresse, il grogna sa désapprobation. Puis quand un voile noir couvrit sa vision, il ne sut comment le prendre. Visiblement, ils allaient quelque part et on ne voulait pas qu'il sache où. À l'abri des regards, il porta une main à ses fesses et toucha pour voir si le médecin disait vrai. Constatant la fatalité, il tenta de retirer le machin, mais dès que celui-ci bougea, il ressentit une telle douleur - quelque chose se contractant dans son bas ventre - qu'il renonça à déloger le fameux "outil".

Aulus.
Il sourit en voyant Demetrius pénétrer dans la loge impériale. Il fit l'accolade au patricien.
-J'espère que tu n'as pas pensé une seule seconde à passé sans venir me saluer!

Il désigna deux grands fauteuils près du buffet et invita son ami à venir s'y asseoir et à se servir.
-As-tu eu la chance d'assister à un combat ou deux? J'ai pu récupérer ces deux gladiateurs d'un d'eux, dit-il en désignant Félix et Milo attaché dans un coin d'un geste de la main. Qu'en penses-tu, belles trouvailles, n'est-ce pas? Celui-là est Celte: je ne pensais même pas qu'il restait encore des représentants de ce peuple!

Aulus.
-Il faudra que tu m'amènes tes enfants un beau jour!

Il fut ravi d'apprendre que la famille de son ami se portait bien. Toutes ces bonnes nouvelles lui rappelait que, lui aussi, il devrait, un beau jour, donner naissance à, au moins, un héritier. Malheureusement, le mariage le répugnait tout comme le corps des femmes qu'il n'arrivait pas à apprécier. Il avait peur de ne même pas réussir à mettre sa (future) femme enceinte! Ce qui serait une honte pour le jeune homme, préférait-il encore mourir en homme célibataire!

-Une perle comme celle-là, dit-il, je la garde pour moi. Je ne l'ai même pas encore testé. Par contre, le jour où je m'en lasserai, il me fera plaisir de te le vendre à un prix d'ami.

C'est alors qu'une cage fut amenée, puis dévoilée. Aulus se leva et en fit le tour pour mieux apprécier son contenu.
-Tu partages, maintenant? Et dire que lorsque nous étions jeunes tu refusais toujours de me prêter quoique ce soit! s'exclama-t-il en riant.
Il s'agenouilla pour être à la même hauteur que Sporus qui le regardait d'un oeil mauvais, un oeil de chasseur s'apprêtant à mordre.
-Ses yeux sont si... verts, constata-t-il. Où l'as-tu déniché, celui-là? Tu as toujours eu du goût, mais cette fois: wouah! Si je l'avais vu au marché, je l'aurais acheté sans hésiter! Par contre, il serait sûrement plus beau encore avec des cheveux, je dois admettre que je n'ai jamais compris l’obsession que tu as de raser tes esclaves.
Il se releva.
-As-tu eu l'occasion de tester la marchandise? Si j'étais toi, j'en ferais mon esclave personnelle et je le garderais pour moi au lieu de l'offrir en cadeau! Serait-ce parce que tu n'arrives pas à le soumettre que tu désires me l'offrir? se moqua-t-il un peu, souhaitant piquer la fierté de son ami pour l'agacé.

Demetrius.

Demetrius était heureux de sa famille. N'était-il pas l'archétype de la réussite romaine? Il était riche, puissant, beau, jeune, et surtout, sa famille était féconde. Une bénédiction des Dieux sur son berceau semblait avoir eu lieu. Il sourit doucement.
- D'ici trois ans, Antonius me suivra à Rome. Cinq est l'âge adapté à la découverte des principes romains, et il se fera des amis dans les autres familles. Tu le verras davantage à ce moment, indiqua-t-il.

- D'ailleurs, as-tu trouvé un mariage convenable? Certains commencent à parler et à se tourner vers ton frère, face à l'absence d'héritiers, cela pourrait le mener à faire un coup d'Etat. Rome a besoin d'un fils, declara-t-il à son ami.

Un léger sourire naquit sur ses lèvres lorsqu'Aulus annonça qu'il lui ferait un prix d'amis lorsqu'il se sera lassé de Milo. Le connaissant, cela ne devrait pas tarder significativement.
- Tu m'en vois heureux. J'ose espérer qu'il ne te convienne pas, ce serait tout aussi bien pour mes affaires, plaisanta-t-il en se servant un verre de vin rouge.

Laissant à Aulus le soin d'admirer sa trouvaille, la petite perle sauvage qu'il lui avait amené, Dem rit doucement.
- Je me suis tourné vers d'autres plaisirs, maintenant, tu peux profiter de cet esclave sans complexe.
Il profita alors de cet instant, pour demander au garde de lui apporter trois jeunes filles fraîche de l'Orient.

- Sporus a énormément de succès. Je suis particulièrement fier de l'avoir acquis. C'est un petit diamant en devenir. Tu me vois heureux qu'il te plaise.
La remarque d'Aulus sur sa manie de raser les esclaves le fit sourire alors qu'il s'étendait sur un divan.
- C'est tout d'abord une question d'hygiène, lorsqu'ils sont rasés pour la première fois. Par Jupiter, il est impossible de savoir où ils ont traîné auparavant. Puis, les priver de leur crinière est un fait que j'apprécie: les voir honteux, parfaitement nus, m'est plaisant, qu'ils soit mâles ou femelles. Une marque de fabrique de mes esclaves, n'est-ce pas?

Se prélassant, il s'amusa de la remarque d'Aulus.
- Je ne l'ai pas testé et je ne le ferai pas. Il n'est pas complètement dressé mais cela fait son charme. Profite-en et ne sois pas arrogant Aulus. Un cadeau comme celui-là ne se refuse pas.

Il se leva à ce moment, et s'approcha de Sporus. Dem lui ôta alors brusquement l'outil, sans nul ménagement, avant de lui donner une claque sur les fesses.

Demetrius & Felix & Milo

La question des prétendantes pour Antonius commençait à avoir lieu d'être et Demetrius ne fut pas surpris qu'Aulus lui pose la question.
- Certaines discussions sont en cours, actuellement. Cependant, je préférerais qu'il soit promis à une Romaine.
Il observa une légère pause.
- Penses-tu que j'envisage de confier mon fils à un détraqué comme toi? , plaisanta-t-il.

Trempant ses lèvres dans sa coupe de vin, il hocha la tête.
- Je vois. N'en parlons plus: tu trouveras une solution.
Demetrius, bien qu'ami d'Aulus, restait un partenaire commercial avant tout. Aussi, tâchait-il de ne pas froisser l'héritier de l'Empire, quitte à être parfois hypocrite.

Il rit ouvertement à la question d'Aulus.
- Je me suis lassé de tout ce dressage. Et j'aime avoir des amants réguliers. Ils sont bien plus ouverts à toute sorte de propositions, aussi fantasques soient-elles. , répondit-il en terminant sa coupe de vin.

Alors qu'il ôtait l'outil de Sporus, ce dernier lui sauta dessus brusquement et sortit même de sa cage. Demetrius haussa un sourcil étonné et grogna de douleur lorsque le sauvage le mordit au cou. L'ayant repoussé, le patricien passa ses doigts sur le creux de son cou, y distinguant notoirement les dents de Sporus. Ne comprendrait-il jamais? Était-il plus limité d'esprit qu'il ne le pensait déjà ?

Fermant les yeux, Demetrius empoigna Sporus par le cou, le jetant brusquement contre un mur, jusqu'à l'assommer. Ses yeux fusillèrent Aulus: comme il détestait être humilié de cette façon !
Il glissa quelques mots à ses gardes qui s'éclipsèrent. Prenant une carafe d'eau, il la renversa sur la tête de son esclave.
- Tu ne sais pas dans quoi tu t'es engagé, chien.

Tirant alors sur ses membres, il parvint à les attacher les uns avec les autres, malgré la résistance de Sporus. Malgré ses derniers propos, il sentit une légère excitation s'emparer de lui à cet instant. L'influence d'Aulus peut-être ? Tout le vin qu'il avait bu depuis son arrivée? Il devait reconnaître qu'il commençait à être assez éméché.

Alors ses gardes revinrent, lui apportant un fouet et un instrument que l'esclave découvrirait plus tard. Dix fois, le fouet s'abattit sur le dos de ce dernier avec toute la violence dont pouvait faire preuve Dem. Lorsque ce fut terminé, le patricien posa le fouet sur la table et ferma les yeux quelques secondes. Cela l'avait excité plus qu'il ne l'aurait souhaité.

Heureusement, les jeunes femmes qu'il avait demandé arrivèrent à cet instant, ce qui eut pour effet de le détendre. Après avoir donné quelques consignes, il vint s'installer sur le divan qui se trouvait face à  Sporus avec les demoiselles qui se réfugièrent au creux de ses bras. Alors, les gardes installèrent l'outil qu'il leur avait préalablement demandé. Il s'agissait d'un système qui se fixait sur la tête de l'esclave et versa à un rythme constant des gouttes d'eau. Demetrius n'était pas friand des punitions sexuelles: aussi préférait il quelque chose de plus subtil. Plop. Plop. Son sourire s'étira.

- Il le sera bientôt, ne t'inquiètes pas.

Milo ferma les yeux. Dans quel monde était-il entré? S'allongeant à même le sol, il grogna: bien qu'habitué à être blessé, la luxation de son genou l'aurait fait hurler de douleur. Il mordit ainsi le bâillon pour étouffer toute douleur.

Quant à Felix, installé sur un divan au fond de la salle, il tentait simplement de se faire oublié.

(Ca va s'arranger ;))

Aulus & Triade.
Le patricien s'étira.
-Dommage que je n'aille pas de fille, fit-il remarquer.
S'il en avait eu une, il aurait aimé qu'elle épouse le fils de son meilleur ami (sans grande concurrence...). Il n'y aurait sans doute pas meilleur parti à Rome que le fils de Demetrius dans une dizaine d'années.

Il rigola.
-Dieu, non! Je te mettais plutôt en garde contre les détraqués dans mon genre: tu ne voudrais pas que ton fils développe des goûts bizarres!
Que ferait Demetrius si, un jour, son fils venait à lui dire qu'il aimait attacher des hommes comme tonton Aulus? Ce serait probablement hilarant qu'une telle scène vienne à se produire.

-Je l'espère bien, soupira-t-il, je compte régler ça cette année. Je vais peut-être avoir besoin de ton avis, cependant, pour éviter d'épouse une laideronne qui ferait honte à tout l'Empire!
Il savait qu'il pouvait se fier au jugement de son ami qui avait toujours eu des goûts sûrs pour ce genre de choses. Par contre, il devinait que Demetrius cherchait à le ménager, ce qui était plutôt amusant puisque lui nelui retournait absolument pas la pareille, cherchant constamment à le taquiner.

Les deux ans passés au bordel de Demetrius n'avait en rien calmé le caractère fougueux de Triade. Au contraire, jour après jour, ça l'avait rendu fou, aiguisant lentement son désir de vengeance qui ne cessait de grandir au fond de lui. Et il préférait sans cent retourné à ce maudit bordel plutôt que de servir une seule fois de jouet au fils e celui qui avait anéantit sa tribu avant de la réduire à l'esclavage!

Il savait pertinemment qu'il y aurait des répercussions à son geste. Il allait probablement vouloir mourir tant la douleur serait élevée, mais il ne regrettait pas parce que c'était foutrement satisfaisant que de voir la trace de ses dents dans le cou de de Demetrius, juste assez haute pour qu'il ne puisse pas la cacher. Ça en avait valu le coup. Même lorsque le patricien l'attrapa pour le projeter contre un mur où il perdit conscience tant il le heurta fort.

Tandis que son ami le fusillait du regard, Aulus se contenta de sourire, dévoilant ses rangés de dents parfaitement alignées. La situation le faisait bien rire, à vrai dire.

Triade, lui, était bien loin de rire, surtout quand de l'eau fut versée sur sa tête pour le réveiller et que, malgré sa lutte acharnée, Demetrius parvint à l'attacher.
-Dans la même chose que voilà deux ans, répliqua-t-il avec arrogance, et je m'en suis sorti vivant.
Bien qu'il aurait préféré la mort....

C'est alors que le fouet s'abattit sur sa chaire. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas goûté à sa morsure, mais c'était toujours aussi frais dans sa mémoire. Son ancien maître aussi le frappait ainsi. Il y était habitué. Mais "habitué" ne signifiait pas que cela ne faisait plus mal, ça voulait juste dire qu'il avait à quoi s'attendre. Même s'il devait admettre que Demetrius avait une poigne bien plus ferme et féroce que le notable qui le possédait auparavant; vieux et quelque peu en surpoids. Il crispa la mâchoire et grogna de douleur.

Aulus, quant à lui, ne pouvait pas détacher le regard de la scène qui se jouait devant lui. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas vu Dem comme ça, qu'il ne l'avait pas vu lever le fouet. Aulus n'était pas mauvais à ça, il savait faire de belles marques, être doux ou faire mal, , mais Demetrius, c'était autre chose: on aurait dit qu'il était né cravache et fouet à la main. Il maniait l'instrument avec une dextérité incroyable. À chacun de ses coups, même s'il y était préparé, l'esclave tressautait.

Dix coups plus tard, le dos de Triade devait être couvert de lacérations, de peau déchirée et de sang. Ou, du moins, c'était ainsi qu'il se sentait.

-C'est bien dommage que tu ne joues plus, finit par dire Aulus, ta réputation s'étendait parmi les esclaves au point où ils étaient effrayés avant même de te voir!

Triade connaissait ce genre de torture. Bien que dans sa tribu et celles les entourant, c'était davantage la loi du Tallion qui remportait la palme, il savait pertinemment ce que c'était. Probablement était-il un peu moins sot que Demetrius le pensait. Ce qui avait naïvement l'air de quelques gouttes d'eau inoffensives finirait par devenir la pire des tortures au bout de quelques minutes, heures ou peut-être moins... Néanmoins, il serra les dents. Il était un guerrier, il était fier et il endurerait la douleur sans un son. Il ne ferait pas le plaisir à Demetrius d'hurler! Le patricien lui avait tout pris, il n'avait plus rien si ce n'était que la haine qu'il lui portait et un peu de fierté. Et les dieux savaient qu'il n'y avait pas plu dangereux qu'un homme qui n'avait plus rien.

Entendant un grognement qui ne provenait pas de Triade, Aulus se tourna vers Milo qui venait de bouger, décidant de s'allonger. Il lui offrit un sourire teinté de sadisme.
-Ne t'inquiète pas, ton tour viendra... Patience...
Même si Aulus avaient quelques penchants vers l’exhibitionniste, il savait que certains jeux étaient faits pour être joués en privé.

Dem vint se rasseoir au même moment, entouré d'un harem de femmes. Ce devait être de belles femmes, supposait Aulus. Il les regarda donc, tentant de savoir ce qui faisait d'elles des créatures exceptionnelles. Elles avaient tous un ventre plat, une poitrine voluptueuse et des hanches larges, faites pour donner la vie. Il fronça les sourcils. Peut-être devrait-il utiliser ces critères-ci pour s'aider dans le choix de sa future épouse.

-Je ne m'inquiète pas, rétorqua-t-il, tu n'as jamais eu ton pareil pour ça. Je reste persuadé que tu te remettras à jouer quand tu trouveras le bon, celui sur lequel tu n'as qu'à poser un regard pour l'imaginer enchaîné parce qu'il te mettra tellement en colère que tu en seras excité.

Il s'étira paresseusement, puis posa l'oeil sur le dispositif installé sur Sporus. Il fit la moue, faussement déçue.
-Le supplice de la goutte d'eau, alors qu'il y aurait eu tellement mieux à faire? Tu me déçois!

Là-dessus, Aulus était tout le contraire de Demetrius. Il chérissait les punitions de type sexuelles. Pour lui, elles étaient les seules à véritablement fonctionner quand il s'agissait de remettre à sa place un esclave un peu trop arrogant. Et puis, elles étaient tellement plus amusante que de simplement frapper un homme jusqu'à ce qu'il perde conscience! Il adorait voir le mélange de plaisir et de honte dans les prunelles de ses esclaves.

-En tous cas, peu importe ce que tu en dis, l'esclave que tu m'as rapporté à l'air à plus te plaire que tu ne le penses! rajouta-t-il avec un sourire, alors que son regard descendait lascivement sur l'entrejambe semi-excité de son compagnon.

Dommage que tu me l'aies offert! En réalité, Aulus redonnerai Triade avec plaisir à Demetrius, même si ce n'était pas l'envie qui manquait d'en profiter lui aussi. Il avait envie de revoir Demetrius se remettre en selle! Dommage que son ami ne lui racontât jamais ses histoires de c*l - et qu'il soit toujour forcé de se rassasier des détails qui filtraient ici et là -, contrairement à lui qui n'avait aucune pudeur à tout partagé.

[Je te fais confiance, alors!
Et, woh, j'ai fais un pavé énorme! 0.0 J'espère que çca ne t'embête pas ^^
Mimi, je vais éditer pour Caeso ~ ]

Dernière modification par pensina (2016-08-11 18:40:17)

[Courage! Puis tu peux faire un message plus court, hein, ne te sens obligée à rien! :D]

[Je ne sais pas si j'aime toujour sa bannière, mais c'est vrai qu'il est not until you are married! 8D ]



Voilà enfin le moment qu'il avaie attendu patiemment si longtemps. Le moment de prouver à Luicus et de se prouver à lu-même qu'il n'était pas attiré par les hommes et qu'il aimait Leana plus que tout au monde et plus que n'importe quelle virilité masculine!  Il allait l'envoyer au septième ciel!

-Je vais te faire décrocher la lune, gronda-t-il, ses lèvres pressées contre son oreille, et si tu ne la décroche pas, au moins, tu verras les étoiles.

Il voulait faire les choses bien, mais il avait peur d'être maladroit. Après tout, ça allait être leur première fois à tous les deux.

[Dis, Mimi, tu penses que ta Grecque accepterais d'épouser Aulus? ]

[Bah, non, Aulus n'a pas le désir secret de se marier, mais il va lui falloir un héritier, alors il voudra sans doute une épouse sans tracas qui lui donnera un enfant, puis voilà! Je ne sais pas encore quelle fille du RPG il voudra :p Mais tu n'as pas que Emma, il me semble que tu avais inscrite une Maïa, aussi?]
[Heyy, Transpa, je suis tombée sur ça en faisant quelques recherches, tu devrais trop prendre l'image comme bannière pour Félix! *-*
D'ailleurs, est-ce que tu comptes lui faire une fiche perso, un jour?]




-Et tu crois que j'ai plus d'expérience, peut-être?

Il s'esclaffa. C'était idiot de s'en faire à un tel point, alors que Leana n'était pas plus expérimentée. Il devait arrêter de se prendre la tête avec ça et se calmer. Stressé, il n'arriverait à rien. Il devait laisser ses instincts de mâle prendre le dessus et ça irait.

-La chambre, oui, répéta-t-il tout en entraîna la jeune fille avec lui, lui tenant la main et la cognant de temps en temps contre un mur pour continuer de l'embrasser.

Il ne savait même pas s'il allait être capable de se retenir jusqu'à la chambre!

Dernière modification par pensina (2016-08-11 21:49:40)

Demetrius.

Un sourire satisfait étira ses lèvres, alors qu'Aulus exprimait son regret de ne pas avoir de fille. C'était assurément un signe de confiance de la part de l'héritier de l'Empire Romain que de souhaiter de voir leurs deux familles unies.
- Seuls les Dieux savent ce qu'il adviendra. Peut-être que nos familles seront unies, un jour, observa-t-il.

Il rit davantage.
- Non, vraiment, il n'a pas besoin de développer de telles inclinaisons!
L'image de son fils aux mains d'Aulus était dérangeante. Et presque amusante, il fallait l'avouer, d'un point de vue extérieur. Et Daphnea le tuerait à mains nues si cela arrivait.

Ayant posé le fouet, Demetrius attrapa une grappe de raisin qu'il savoura avec avidité. Punir ainsi cet esclave éveillait en lui de vielles émotions et il se sentait troublé. Ses anciennes pulsions - qu'il avait chassé pour s'occuper à plein temps de ses diverses entreprises et de sa famille - l'excitaient.  Il aimait punir violemment, entendre le son du fouet, c'était indéniable. Aussi sa main était-elle dure et sûre d'elle lorsqu'elle abattait le fouet sur le dos de Sporus. Il avait craint de ne pas pouvoir s'arrêter. Le grognement de sa victime était une douce mélodie à ses oreilles. Ce fut Aulus qui le sortit de sa transe, lui rappelant son passé qui lui apparaissait maintenant détraqué.

- J'ai compris qu'il valait mieux ne pas jouer avec ses outils de travail, plaisanta-t-il dans un rire. Légèrement ivre, il se tourna vers Sporus.
- Je t'aurai tellement b&€@! auparavant. Tu m'aurai supplié de te finir, dans tous les sens du terme. , fit-il dédaigneux.

Les trois jeunes femmes s'approchèrent de lui et il s'installa à leurs côtés sur le divan. Comme avait pu le remarquer Aulus, elle étaient jeunes, leur poitrine était lourde et leurs hanches larges. Elles gloussèrent lorsque Dem leur offrit à chacune une coupe de vin. Il se tourna vers son ami.

- Qu'importe qu'il te paraisse moyen, ce supplice sait faire ses preuves. Tu sais que je n'aime pas mêler le stupre avec les punitions.

Il observa une courte pause.
- Peut-être trouverai-je le bon comme tu me le dis. Peut-être pas. Peut-être que je continuerai de me prélasser de Vénus telles que celle-ci et ce serait tout aussi bien.

Les trois jeunes femmes gloussèrent de nouveau à la mention de l'excitation de Dem face à la punition qu'il avait infligé à Sporus. Il rit également - le vin faisant très largement effet - avant de reprendre la parole.

Se levant en leur ordonnant de profiter les unes des autres, Demetrius sourit à son ami avant de venir caresser le visage de son esclave.
- Peut-être que cela m'a plu et que tu me plais, sauvage.
Il fit glisser sa main sur le corps de celui-ci jusqu'à son postérieur, bien présenté. Le taquinant, il reprit.
- N'aimerais-tu pas sentir à quel point tu m'appartiens, esclave?

Il se tourna alors vers Aulus et enroula un bras autour de ses épaules. Il lui passa une coupe de vin.
- Bois à ma santé, mon ami. Que tu oublies ton célibat et que j'oublie mon mariage. Ces esclaves et ces créatures délicieuses sont à nous ce soir.

Milo, se faisant doucement oublié de la scène, rejoignit alors Felix dans un coin, sachant que son heure n'était pas venue.

Demetrius.

Si Aulus se mariait, ce serait indubitablement une bonne chose pour l'Empire. La naissance d'un héritier apportait la stabilité nécessaire à un long règne et éloignerait tout velléité de coup d'Etat de la part de Caeso.
- Tu sais que je ne refuserai pas ce plaisir de te voir marié, ni de voir ta femme deçue par votre première nuit, le taquina-il sur ses performances avec la gente féminine.

- Cessons de parler de la sexualité de mon fils! Il apprend seulement à marcher, cela me suffit amplement.
Le souvenir de leur adolescence le fit sourire. Sans doute était-ce là la racine de leur présente sexualité, à moins que la cause n'en revienne à leurs précepteurs respectifs. Un peu des deux probablement.

L'alcool et le sexe. Deux choses que Demetrius aimait particulièrement et dont le cocktail lui apportait des plaisirs insoupçonnés. Ivre, il ne se préoccupait plus de considérations rationnelles et écoutait seulement ce que son désir lui dictait.

Tournoyant autour de Sporus - ayant toujours les quatre membres liés - Demetrius fit glisser son doigt sur son corps avec une moue appréciative. Son regard se détourna brièvement de son esclave pour se poser sur son ami.

- Je n'ai pas encore décidé si je vais le b€&@.  Je ne le voulais pas mais vois-tu le voir si soumis ne me laisse pas indifférent.

Donnant alors une fessée à Sporus - sans porter la moindre attention à ce qu'il lui avait dit - Dem finit par s'éloigner pour rejoindre les jeunes femmes qui ne l'attendaient visiblement pas sur le divan. Les cris et protestations de Triade effrayèrent ces dernières et le jeune homme le fusilla du regard. Cependant le son de chaque goutte qui tombait sur son crâne lui faisait penser que bientôt, Sporus le supplierais. Ce supplice anéantira toute sa volonté de rébellion.

Voyant Aulus boire si rapidement le fit sourire et le distraya suffisamment pour qu'il renverse sa propre coupe sur les seins et le ventre de l'une des jeunes femmes qui gloussa. Ne portant dès lors plus aucune attention au reste de la pièce, il sourit malicieusement et lui ôta ses derniers vêtements avant de lui embrasser le corps avec application, veillant à ne pas oublier une goutte de vin.

Milo.

Arrivé au bout de la pièce, Milo demanda à Felix dans un Latin impropre de lui replacer le genou dans l'axe. C'était un geste douloureux, mais il fallait le faire pour ne pas garder de séquelles supplémentaires. Lorsque le vieux gladiateur obtempéra, il mordit fortement dans un morceau de tissu pour étouffer son cri. Puis, il serra son articulation de ce tissu afin de l'immobiliser.

Alors arriva Aulus, visiblement éméché. Il grimaça lorsqu'il se fit traîner sur le sol jusqu'au sofa rouge. Une traînée de sang l'accompagna, lorsque le frottement du sol rouvrit l'une de ses blessures à la cuisse. Qu'importe Aulus mourra bientôt. Son peuple sera vengé.

Que Aulus lui ôte ses vêtements ne le surprit pas: il était habitué à être nu. Cependant, ce n'était pas un bon spectacle. Son corps était couvert de blessures du jour même: des hématomes, des blessures ouvertes qui couvrait sa peau d'un mélange de sable, de sang et de sueur. Indifférent, il écarta les jambes comme demandé.

La jeune femme n'arait jamais pensé que Caeso la désirait à un tel point qu'il avait du mal à aller jusqu'à la chambre pour pouvoir profiter en toute intimité de leur ébat.

Tenez bondit-elle dans un souffle alors que leur baiser se faisaient de plus en plus intenses. Caeso devait tenir bon et elle aussi d'ailleurs. Elle ne voulait entacher la réputation de son "amant".

C'est alors qu'un raclement de gorge se fit entendre pour signaler sa présence. Il s'agissait d'une voix féminine mais cette voix n'était pas seule. Elle était accompagnée d'un petit ricanement masculin.

On vous dérange peut-être? déclara alors la voix.

Il s'agissait de la jeune grecque, qui ne laissait bien évidemment rien transparaître mais qui au fond était agacée. Elle avait un objectif en tête: épouser un des deux frères. Elle n'avait pas encore eu l'occasion de rencontrer le frère aîné qui était plus proche du trône que le jeune cadet mais elle préférait jouer sur les deux tableaux pour se faire une place. Leana représentait un obstacle de taille.

L'autre voix s'adressait à la jeune grecque Emma:

Vous voyez je vous l'avais dit, on ne peut pas faire confiance à une esclave, vous lui tendez la main et voilà comment elle vous remercie déclara Lucius amusé.

Il posa une main sur Emma qui lui envoya en retour une claque

Osez poser encore une fois la main sur moi et je vous jure que vous n'aurez plus de mains

Puis elle regarda à nouveau Caeso.

Je voulais...enfin laissez tomber, vous avez bien plus important à faire se contenta-t-elle de dire avant de s'éloigner.

Lucius se contenta d'applaudir Caeso, un peu moqueur.

Même pas la décence de faire ça en toute intimité, je te reconnais bien là dit-il pour semer le doute dans l'esprit de Leana.

Vous m'excuserez mais j'ai une petite grecque à amener sous ma couche

Lucius comptait provoquer Caeso sur tous les terrains: avec Leana, Maximus et Emma. Lucius avait l'intime conviction que Caeso en voudrait toujours plus dans son lit une fois qu'il aurait goûté au plaisir charnel...

Je peux également demandé à mon frère de venir si vous voulez un peu plus d'ambiance dans votre ébat...

Triade & Aulus.
Aulus resta de marbre face aux plaintes de son esclave, ne s'arrêta que lorsque chacune des plaies du corps de Milo furent désinfectées. À la fin, malgré son arrogance visible, le jeune homme était allongé, pantelant, sur le sol (ce qui était assez satisfaisant pour Aulus). Ce ne fut qu'une fois que tout fut terminé qu'Aulus adressa un sourire suffisant à Milo et lui dit :

- Bu chòir dhut coimhead cànain agad. Na dìochuimhnich a bhuineas tu rium.

Ce qui pouvait se traduire par "Tu devrais surveiller ton langage. N'oublie pas que tu m'appartiens." en langue celte.

- Je suis le fils de l'Empereur, crois-tu vraiment qu'on ne m'a pas donné d'excellents maîtres et que l'on ne m'a pas appris quelques dialectes ? reprit-il en latin, une langue avec laquelle il se sentait plus à l'aise, cependant.

Il éclata d'un rire grave, puis remarqua que ses vêtements avaient été tâchés de divers effluves de sang et d'alcool. Il haussa les épaules : pourquoi se compliquer la vie ? Lorsque des habits étaient sales, il n'y avait qu'à s'en débarrasser. Sans plus de cérémonie, il défit le nœud de son pagne et le laissa tomber à ses pieds. Nullement embarrassé par sa nudité - se pavanant plutôt comme un coq - il ordonna à une servante rougissante d'aller lui quérir d'autres vêtements.

Le sol tanguait et la vision de Triade s'était obscurcie. Il sentit même les muscles de son corps s'engourdir et s'alourdir. Au bord de l'évanouissement, il sentit à peine que Demetrius le brusquait pour lui retirer l'instrument de torture - au moins, il avait eu ce qu'il souhaitait - et l'attacher avec divers soieries et cordes sur un matelas.

Il reprit un peu conscience après un certain temps, réalisant qu'il était attaché et que les mains du patricien couraient sur sa peau. Il se figea brusquement et tira - en vain - sur ses liens comme une bête de foire en cage. Il grogna en notifiant également la présence de femmes tout autour d'eux. Il n'avait aucune envie d'être traité comme une femme ou même de subir n'importe lequel des sévices pervers et dérangés que pouvait avoir Demetrius en tête devant elles. Ce serait l'humiliation la plus totale... Jamais plus il ne pourrait regarder une femme dans les yeux après cela !

- Qu'est-ce que tu veux de moi, à la fin ? parvint-il à dire, mâchoire crispée.

Il n'arrivait pas à cibler clairement les désirs de Dem qui semblait être assez lunatique. De plus, l'homme empestait l'alcool, ce qui était plutôt mauvais signe pour Triade.

Aulus (drapé dans de nouveaux vêtements), du coin de l'oeil, avait surveillé l'évolution de la situation. Son ami semblait être assez éméché et partant pour, finalement, s'occuper un peu de Triade en jouant avec lui. L’héritier n'avait pas envie de gâcher ça !

- Tu sais que les femmes ne m'intéressent pas. Je vais m'éclipser dans mes appartements pour jouer un peu, mais tu dois me promettre de tout me raconter ensuite.

Il offrit un clin d’œil à Démétrius, puis saisit le bras de Milo pour l'aider à se relever sur ses deux jambes. Il fit ensuite signe à Félix :

- Aide-le à marcher, nous retournons à mes appartements.

[Bah, il se cherche une femme, alors pourquoi pas ?
C'est juste elle, la pauvre qui sera malheureusement ! ]