(lol on va voir si Francis va être protecteur avec Iseult en voyant Ramsay s'approcher trop près d'elle xD)

La jeune femme eut un regard attristé en constatant les dégâts qui étaient considérables, pourquoi tant de haines? Les villageois de Camelot n'avaient rien fait à personne et pourtant c'était toujours les premiers visés et à se retrouver sur le front malgré eux.

Cependant, Iseult ne resta figée par cette scène terrible, il fallait aider et se rendre utile. Elle sentit un regard insistant se poser sur elle et chercha d'où cela venait. C'est alors qu'elle vit un jeune homme: Ramsay. Ce n'était pas la première fois qu'elle le voyait à Camelot ou du moins l'apercevait car la jeune servante avait l'habitude d'accomplir ses tâches quotidiennes et vu sa condition à Camelot on ne lui prête jamais ou peu d'attention. Donc il était fort probable que ce dernier pense ne l'avoir jamais vue ici auparavant.

Le regard insistant du jeune homme mit Iseult mal à l'aise, elle n'était guère habituée à ce qu'on la regarde de la sorte. Savait-il qui elle était? Non c'est impossible.

Ce dernier partit ensuite, Iseult regarda alors Francis.

Il est temps de nous séparer un instant pour que nous soyons plus efficaces mais promettez-moi une chose Francis, que vous me reviendrez sain et sauf...

Avant qu'il ne parte elle le prit dans ses bras et déposa ses lèvres sur la joue de ce dernier. Iseult était d'un tempérament optimiste mais elle préférait avoir la certitude de quitter son ami dans de bonnes conditions si des fois il arrivait malheur à l'un deux.

Elle s'éloigna alors de Francis hochant de la tête quand il lui indiqua de crier si elle avait besoin de son aide.

Elle avança alors en boitant pour offrir son aide.

Iseult n'avait rien demandé à Francis au sujet de ce Ramsay mais la manière dont Francis avait prononcé ce prénom ne laissait rien présager de bon. Peut-être que ces deux-là ne s'entendaient tout simplement pas?

La jeune femme avança, aidant comme elle pouvait. Elle aperçut au loin une jeune femme avec un petit garçon près d'un corps. Il semblerait que ce dit Ramsay était également présent.

Elle s'approcha légèrement et déclara

Il faut l'emmener à l'intérieur pour que Gaïus le soigne...

Elle regarda la demoiselle

Allez vous mettre à l'abri avec l'enfant, ce n'est point un endroit sûr

Iseult avait bien pris soin de cacher son bijou de famille (autour de son cou) qui était la preuve de ses véritables origines), c'était guère le moment d'en faire part à qui que ce soit.

Elle s'approcha de l'homme blessé

Pouvez-vous bouger monsieur?

Elle regarda Ramsay

S'il ne peut pas bouger, je vais devoir le soigner moi-même.

Iseult était une personne dévouée qui se souciait sans cesse de l'avis des autres peu importe son état déplorable: c'était les autres avant tout.

Il y avait tant de gargouilles, à croire que plus on en tuait plus elles étaient présentes.

(ça se voit qu'il ne sait pas qui il est car s'il compte la séduire en traitant ses hommes ainsi c'est un peu raté )



Si Francis haïssait ce Ramsay, Iseult ne pouvait pas en dire autant car elle ne le connaissait pas et préférait de toute façon se faire sa propre opinion. Si Francis lui avait fait part de ses appréhensions et de ce qu'il savait au sujet de cet homme, Iseult aurait abordé alors cet homme avec méfiance car oui Iseult avait confiance en Francis et son jugement. Jamais il ne lui mentirait elle n'en était persuadé.

Iseult était rassuré que Francis lui avait la promesse, il avait intérêt à la tenir de toute façon, elle lui interdisait de perdre la vie et c'était non négociable.

Si Ramsay n'était pas aimé c'est sans doute parce qu'il le cherchait, le jeune homme ne semblait pas apparemment savoir comment s'adresser aux personnes. C'était la sensation qu'il donnait à Iseult quand elle le voyait comment il parlait et se comportait avec son soldat. Peut-être était-il inquiet et se souciait de la vie de ce dernier sinon il ne serait pas ses côtés mais d'un autre côté il se comportait comme un homme détestable, il pourrait détrôner Uther s'il continuait sur cette voie.

Face au soldat blessé, Ramsay eut un comportement qui agaçait la jeune femme. D'ailleurs elle ne mâcha pas ses mots tout en étant douce. Il se prenait pour qui? Ici il n'était pas chez lui et même si c'était son homme, ce n'était guère le moment de se comporter comme tel.

Ne dîtes pas cela, vous avez besoin d'être soignée déclara-t-elle au soldat.

Elle regarda Ramsay et déclara à ce dernier

Vous feriez mieux d'utiliser votre épée de manière utile sur ses bestioles au lieu de menacer votre homme qui est blessé. Quel homme êtes-vous donc pour lui parler de la sorte, c'est votre soldat et alors? Faîtes preuve de compassion je vous en prie et si vous avez l'impression de perdre votre temps, allez-y je vous en prie personne ne vous retient. Moi je m'occuperai de lui et non je ne perds pas mon temps à aider les autres, je perds mon temps à discuter avec vous sur votre comportement qui est à mon sens inacceptable au vu des circonstances.

Elle avait déclaré tout ses mots avec un joli sourire, c'était désarmant de voir qu'une simple servante avait un tel vocabulaire.

Peu importe si elle avait blessé son ego. Il méritait qu'on le remette gentiment à sa place car Iseult parlait toujours avec douceur.

Voilà qu'il lui donnait des ordres. Elle ne dit rien, de toute façon, elle comptait le faire elle-même. Elle alla auprès de l'homme et l'aida à se lever avec Sansa. Iseult avait déjà du mal à tenir debout donc avec un poids en plus qu'elle devait soutenir, cela s'annonçait bien plus compliqué. Elle se demandait si cet homme n'était pas un peu macho.
 
Iseult se moquait bien de la manière dont Ramsay se battait, elle avait bien d'autres choses en tête.

Iseult préféra rester silencieuse tout en menant le jeune homme en lieu sûr.

(c'est sûr que vu comment Iseult lui a parlé il va monter sur ses grands chevaux)



Iseult n'haïssait pas Ramsay, elle n'avait juste pas apprécié son attitude en ces circonstances. Iseult avait conscience que les nobles même les fils illégitimes de ces derniers avaient tendance à prendre tout le monde de haut, du moins les serviteurs et les soldats et qu'on ne pouvait leur reprocher leur comportement. En temps normal, dans d'autres circonstances, elle aurait ravalé sa salive et se serait tût mais là ce n'était pas le cas. Elle n'allait pas le condamner juste pour de mauvaises paroles. Qui serait-elle si elle le jugeait aussi vite? Elle ne vaudrait pas mieux qu'Uther. Elle lui laisse à ce jour le bénéfice du doute sur son comportement.

Iseult avait un grand coeur et était une âme charitable.

Iseult entendit le soldat rire et se demanda ce qu'il y avait de drôle puis voilà que Ramsay lui faisait face. La jeune femme ne baissa pas la tête. Elle n'avait rien fait de mal, elle n'avait pas haussé le ton et avait pesé ses mots.

Gémir comme une femme? Avoir mal n'est pas signe de faiblesse monsieur, cela prouve que vous êtes humains et aux yeux de notre roi, je dirai même que cela prouve que vous ne pratiquez pas la magie...La douceur affronte nuit et jour la dureté et la méchanceté monsieur. Je suis peut-être douce mais je ne plierai pas face à votre froideur et votre dureté apparente. Peut-être êtes-vous différent de ce que vous laissez paraître? Mais je suis qui pour juger et pour savoir. Je ne suis personne. Cependant, nous avons tous les deux un même but, c'est évident, cependant je vous inviterai à être plus courtois en ma présence même si je ne suis qu'une pauvre servante mais je pense que vu les circonstances nos rangs respectifs n'ont guère d'importance, nous devons être unis dans l'adversité n'est-ce pas?

Iseult ne s'énerva pas contre lui, si c'était ce qu'il cherchait c'était raté, elle rétorqua

A votre plus grand étonnement, j'ai moi aussi appris à manier une épée et ce depuis ma plus tendre enfance, avec un père forgeron j'avais de quoi m'entraîner et en plus dame Morgan est aussi un très bon professeur.

Iseult regarda de temps à autre Sansa essayant de maintenir la cadence qu'elles s'étaient imposées, ce n'était pas le moment de flancher.

Puis Sansa s'adressa à elle. Iseult répondit alors gentiment voulant rassurer de ce fait la demoiselle:

Ne vous inquiétez pas pour moi, j'ai déjà quelqu'un qui veille sur moi. Je lui ai promis que si ça n'allait pas je crierai et il viendrait à mon secours. Vous n'avez pas à vous excuser, vous n'êtes en rien responsable de la situation. Personne ne l'est...

(oui c'est sûr mais quand il va vouloir la charmer il devra faire attention à sa manière de dire les choses xD. Iseult téméraire? Et j'imagine qu'il déteste ça? )



Iseult ne cherchait pas à se faire aimer ni détester d'ailleurs. Elle était comme elle est et il fallait l'accepter comme tel, si on l'appréciait tant mieux et si c'était le contraire tant pis elle en mourait pas de toute façon. Enfin, il était difficile de détester une fille comme Iseult même si sa franchise peut en désarmer plus d'un surtout les gens de la haute société qui ont la certitude de s'adresser à une simple servante.

Iseult avait un statut particulier quand on y réfléchissait, elle était considérait à ce jour comme une servante, avait grandi et avait élevé au sein d'une famille modeste tout en servant dame Morgane qui lui avait inculqué bien des choses: la manière dont une dame doit s'exprimer et se tenir...Iseult était en réalité la reine de Windsor mais elle avait cette particularité d'appartenir aux deux mondes côtoyant haute et basse société, s'exprimant avec aisance tout comme avec franchise. Alors comment la considérait Ramsay, comme une personne pompeuse ou bien trop familière?

Iseult ne dirait pas qu'elle se chamaillait avec lui, elle le remettait dans le droit chemin tout simplement, elle le conseillait. Elle avait bien eu un débat avec Francis sur sa façon dont il voyait les femmes alors en quoi parlait de langage avec ce monsieur serait plus déroutant?

Ramsay comparait les femmes aux bêtes mais se rendait-il compte qu'il était femme à une femme qui ne gémissait pas alors que sa blessure était quand même importante. Donc c'était qui les êtres faibles au final?

Charmant de comparer une femme aux animaux qui mettent bas, moi je vous compare tout simplement avec la bête qui m'a agressée

Traduction: vous ne réfléchissez pas beaucoup, vous ne pensez qu'à faire du mal et à obéir au doigt et à l’œil à quelqu'un. Cela n'avait rien de méchant en soi mais c'était tout simplement lui rendre la monnaie de sa pièce.

Cet être était borné dans son idée de voir des choses. La jeune femme prit une profonde respiration et se retourna légèrement.

Un être doux n'est en rien un lâche monsieur c'est un être qui a du coeur. Je vous prouverai que vous avez tord et ce bien assez tôt.

Elle soupira.

Une simple femme...si seulement vous saviez murmura-t-elle pour elle-même sans répondre à sa remarque. Iseult avait tué un animal, enfin l'affreuse bête qui en avait après elle mais ça ne comptait sans doute pas.

Si Iseult ne dévoilait pas sa véritable condition à ce jour, c'était pour plusieurs raisons, de une ce n'était guère le lieu et le moment, ils étaient attaqués, de deux il fallait qu'elle rende ça officiel en le disant à Uther, s'il était le dernier à savoir, il serait fâché et ce n'était guère son but, de trois cela lui permettait de voir le vrai visage des gens. Elle était persuadé que cet homme se comporterait différemment avec elle s'il savait qui elle était vraiment.

Puis Iseult préféra se concentrer sur Sansa, loin des pensées de la jeune femme à son égard.

Elle écouta les paroles que Sansa lui susurra à l'oreille.

Oui c'est un très bon ami. Je vous le présenterai bien assez tôt et je vous conseille de goûter à ses plats c'est excellent. Merci de vous soucier de ma sécurité cela me touche mais voyez-vous je ne suis nullement impressionnée par ce monsieur. Je ne le connais pas et il ne me connait pas et s'il tentait quoique ce soit il s'en mordrait bien vite les doigts. Qu'il me torture si cela lui chante, ce sera sans doute moins pire que l'aventure que je viens de vivre de toute façon. Cessez de vous inquiéter pour moi je vous en prie. Pensez d'abord à vous.

La jeune femme continua à marcher avec Sansa, ils approchaient du but. Quelques instants plus tard, ils arrivèrent auprès de Gaïus.

Ce dernier regarda Iseult.

Bon sang Iseult, où étiez-vous passer, on était tous si inquiet dit-il soulagé avant de reprendre Mais vous êtes blessée laissez-moi regarder ça.

Iseult répondit alors

J'étais prisonnière de Cenred mais nous en discuterons plus tard. Concernant ma blessure, occupez-vous d'abord de ce monsieur, il a bien plus besoin de soin que moi. Je survivra ne vous en faîtes pas.

(elle arrivera à le faire changer xD)

Convaincre cette tête de mule lui pompait énormément d'énergie. Iseult avait bien l'intention d'aider au combat. La jeune femme ne pratiquait pas la magie mais bizarrement ces gargouilles ne semblaient pas vouloir s'en prendre à elle, comme si elle devait être épargnée ou être protégée. C'était étrange comme sensation, peut-être était-ce simplement de la chance.

Iseult n'appréciait pas particulièrement les comparaisons que Ramsay faisait. Qu'il accouche et on verra bien s'il gémit ou pas. Si seulement cela pouvait être aussi simple...Les hommes n'accouchaient pas.

Non, mettre au monde et accoucher sont des mots bien plus agréables à entendre alors que mettre bas sous entend être un animal. Vous êtes de plus en plus charmant à comparer toutes les femmes à des vaches.

Bien sûr, elle était ironique. Il était rare qu’une servante sache manier l’art de la rhétorique mais rappelons qu’Iseult n’était pas une fille ordinaire même si elle s’efforçait de l’être.
Iseult avait bien remarqué que ce dernier n’avait rien à voir avec son ami mais elle ne se découragerait pas aussi facilement. Iseult était persuadé que toute âme pouvait être sauvée et celle de ce jeune homme aurait bien besoin d’aide.

La douceur ne se manifeste pas qu’avec des mots monsieur. Vous n’êtes pas obligé de me répondre vous le savez bien, si cette conversation vous dérange à ce point, vous auriez pu y couper court depuis un moment.

Iseult laissa Gaïus s’occuper du soldat et en profita pour s’éloigner. Elle ne tenait pas à se mêler de la conversation de Ramsay avec le soldat, cela ne la regardait nullement.
Iseult remarqua que Ramsay était plus « gentil » avec Sansa. Ce dernier aurait-il finalement un peu de cœur et une bonne conscience ? Voilà que maintenant il s’inquiétait de son état. Bon sang les gens allaient-ils cesser de vouloir la soigner, il y avait bien pire qu’elle, elle pouvait attendre.

C’est bien aimable de vous inquiéter mais j’irais me faire soigner lorsque je serai certaine que tous les citoyens de Camelot sont à l’abri. Ils ont bien plus besoin de soin que moi. Et puis j’ai déjà mon médecin attitré. Je suis sûr qu’il n’est pas trop loin de sorte à bondir m’aider si besoin.

Iseult était têtue, elle faisait toujours passer les citoyens, les villageois avant elle, peut-être est-cela qui ferait d’elle une bonne reine et une reine appréciée de son peuple. Elle n’avait aucune prétention et ne s’estimait pas supérieure aux autres.

Désirable ? Et moi qui croyait être une simple vache bonne à mettre bas et à gémir… dit-elle en plaisantant. Un peu d’humour permettait de dédramatisait la situation.

Elle reprit :

Sérieusement, je ne cherche pas à être désirable. Depuis quand une servante se doit d’être désirable ? C’est le travail d’une noble de l’être. Et puis même si j’apprécie votre inquiétude à mon égard et que cela me touche, je vais bien, je survivrai ne vous en faîtes pas. Peut-être que finalement vous n’êtes pas qu’une brute. Vous allez aider Mademoiselle Sansa à trouver celui qu’elle cherche et moi je vais retourner là-bas venir en aide à ceux qui en ont besoin, je me battrai si besoin. Et je vous promets qu’une fois tout le monde à l’abri, j’irai me faire soigner.

Devant un tel homme détestable, de nombreuses femmes lui auraient déjà craché au visage ou l'auraient giflé pour son manque de respect mais Iseult préférait garder la tête haute, princesse ou pas, elle ne perdrait pas son sang froid, cela ferait trop plaisir à ce dernier, qui trouverait ainsi un prétexte pour la mal mener si on croyait ce que Sansa avait pu raconter à son sujet.

Iseult ne se voulait pas divertissante et d'ailleurs elle ne pensait pas que Ramsay la voyait ainsi. Cet homme faisait bien des erreurs en ne se fiant qu'aux apparences sans utiliser son cerveau. Par exemple, elle avait dit à Gaïus qu'elle avait été enlevée et qu'elle s'était retrouvée au royaume de Cenred, pourquoi Cenred la ferait-il kidnapper? Elle, une simple servante alors que pour atteindre Uther dame Morgane aurait bien plus de valeur, surtout qu'aucune rançon n'avait été demandée.

Parce que cela peut s'avérer utile par la suite. C'est ainsi qu'on obtient les faveurs de quelqu'un. Vous n'êtes à mes yeux ni un guerrier, ni un prince ni charmant. Vous êtes un homme ordinaire et macho, qui ne semble pas apprécier qu'on lui dise la vérité en face. Sachez une chose monsieur, même si votre comportement me déplaît, je ne vous déteste point. Au contraire, cela me peine de vous voir ainsi. Votre vie doit être bien triste et ennuyeuse. A croire que la richesse ou le fait de venir d'une famille royale ne contribue pas au bonheur. 

Au mois j'ai le mérite de vous amuser, j'imagine que ce n'est pas à la portée de tout le monde. J'imagine que nous nous reverrons à bien des occasions monsieur et vous n'en avez même pas idée dit-elle mystérieusement.

Iseult avait son caractère et elle ne se laissait pas faire même si elle faisait une très bonne servante. Dame Morgane lui avait appris à donner son opinion sauf avec Uther qui ne supporterait pas cette insolence.

Êtes-vous un crapaud ou un serpent? J'ignore si c'est de la bave ou du venin que vous essayez de lancer sur moi...

Iseult avait le sens de la répartie.

Vous avez peur d'avoir ma mort sur votre conscience si c'est le cas? Je ne vous appartiens pas donc pourquoi vouloir à ce point que je tienne ma promesse? Ce n'est pas comme si j'étais une personne importante que vous pourrez tenter de courtiser pour gravir les échelons de la société.

Elle se tut un instant et reprit.

Et votre intérêt vis-à-vis de moi est de vous rapprocher de Dame Morgane peut-être?

Puis il prit sa main et y déposa un baiser. Iseult le laissa faire mais était perplexe. Comment cet homme pouvait être à la fois un goujat et avoir des bonnes manières? C'était impossible.

Puis Francis arriva, Iseult éloigna sa main de Ramsay et l'essuya discrètement contre sa tenue.

Il est évident que les deux hommes ne s'appréciaient guère mais Francis était bien plus courtois que cet homme.

Elle n'aimait pas la manière dont il parlait à Francis et s'interposa après avoir soupiré.

Vous n'en avez pas marre de rabaisser tout le monde? "Un simple cuisinier", "une simple femme" et vous vous êtes quoi? "Un simple fils à papa"? Il vous respecte alors faîtes-en autant. J'ai été polie avec vous jusqu'à présent donc je ne vous permets pas d'employer ce ton que je juge méprisant avec mon ami. N'oubliez pas que c'est grâce à des cuisiniers comme lui que vous êtes nourris car je doute sincèrement que vous vous faîtes vous-même à manger.

Puis Iseult regarda Francis.

Je ne suis pas le moins du monde attendrie. C'est le genre d'homme qui vous méprise quand il croit que vous êtes une servante mais qui vous lèche les bottes lorsque vous avez un rang supérieur où il voit son intérêt: gravir les échelons. Nous devrions mieux aller voir Uther à présent, les gargouilles semblent s'en aller. Et puis le temps presse...Si une autre attaque de ce genre se produit à l'avenir le roi aura besoin d'alliés...Venez Francis, cet homme ne mérite pas qu'on lui prête une quelconque attention. Si cela peut vous rassurer, votre compagnie m'a manquée pendant ce court laps de temps. Je suis ravie de vous savoir sain et sauf. De plus, j'aimerais m'entretenir avec vous en privé un instant... dit-elle prenant la main de ce dernier et en avançant. Avec son autre main, elle tenait son collier de famille des Windsor, bien caché sous ses vêtements.

Il y a toujours les gargouilles (moins nombreuses), Camelot est toujours sous attaque, la seule chose qui a changé c'est le retour de Iseult et de Francis, de Adrian et du perso de nono à Camelot.

ok ma hika pas de soucis

(comment et quand il va apprendre qui elle est?



Iseult n’avait pas peur des conséquences de ces paroles, ce n’était que des paroles après tout. Ce n’était pas comme si elle l’avait attaqué ou avait voulu mettre fin aux jours de ce dernier. Iseult était d’un tempérament calme et pacifique. Peu importe ce que Ramsay pouvait penser d’elle et l’image qu’elle renvoyait, Iseult ne se sentait pas plus reine aujourd’hui qu’hier ou demain. Non dans son esprit, elle serait toujours une simple servante proche de ses amis et du peuple. Iseult ne l’avouait pas mais toute cette histoire sur ses origines l’avait profondément perturbée et chamboulée. Elle ne savait plus qui elle était vraiment tout en se sentant plus citoyenne que reine. Iseult ne gouvernerait pas son peuple, non elle le guiderait et le conseillerait. Elle ne voulait guère avoir une relation de subordonnant/subordonné.


Je n’essaie pas de vous changer, j’essaie de vous comprendre tout simplement. Voyez-vous la différence entre les nobles et les servantes est que malgré notre pauvreté nous nous soucions des autres même des inconnus, nous sommes prêts à partager nos récoltes avec autrui même si elles sont maigres. Ne croyez-vous pas que la vraie vie est une histoire ? Cette histoire commence par un début : votre naissance et a une fin : votre mort.   

Iseult était patiente et gentille mais sa conversation avec Ramsay commençait à l’ennuyer, cet homme était inintéressant. Il s’apitoyait sur son sort sans vraiment le faire officiellement, publiquement.

Depuis quand la manière dont les gens vous perçoivent vous préoccupe ? Vous ne courtisez pas ? J’en prends note et je me ferai un grand plaisir de vous le rappeler si des fois ce jour arrivait.

Puis elle l’écouta au sujet de Dame Morgane.

Je suis d’accord avec vous sur un point : Dame Morgane possède une beauté inégalée à mon sens. J’aimerais tant parfois lui ressembler…Quel statut avez-vous alors ? Vous vous comportez comme une personne aisée, hautaine avec les autres. Si vous ne savez pas qui vous êtes…trouvez quelqu’un qui vous comprendra et qui vous dira ce que vous êtes à ses yeux. Vous avez un don monsieur, celui de m’agacer et je peux vous dire que même le roi de Camelot n’y arrive pas…Allez-y je ne vous retiens pas…

Elle sentit la main de Francis se poser sur elle.

Voyons Francis, il a bien une mère qu’il a dû connaître et un père avec qui il a grandi. Même s’il est un enfant illégitime, il a quand même une identité. Suis-je si différente ? Ma mère biologique est décédée en me mettant au monde, mon père a été tuée par Cenred et ma nourrice m’aurait alors mise dans mon couffin sur le fleuve…J’ai élé élevée par une famille qui m’a aimée bien sûr et que j’aime en retour. Et voilà que du jour au lendemain mes certitudes se brisent, j’apprends que je ne suis pas ce que j’ai toujours cru être. Quel est mon nom ? Windsor ou alors celui de la famille qui m’a élevée ? La seule chose qui me différencie de ce dernier c’est que je ne me considère pas au-dessus des autres.

Elle prit alors l’avant bras de ce dernier et se mit en marche.

Et si Uther ne me croyait pas ? J’ai ce médaillon bien sûr…mais il peut m’accuser de l’avoir volé… dit-elle inquiète.

(il pourrait surprendre malgré lui une conversation)



Si Iseult apprenait qu'elle avait la vie sauve car elle était une femme, elle chercherait à comprendre en quoi cela changeait vraiment la donne. Ramsay avait-il à ce point peur de son père, le roi? Était-il si terrible que ça? Le jeune homme n'était-il pas capable de faire ses propres choix et d'en assumer la responsabilité en apprenant lui-même de ses erreurs sans se faire sermonner et gronder?

Iseult était poétique et encore elle avait pensé comparé la vie de Ramsay à une phrase: une phrase commence par une majuscule et finit par un point final tout comme leur conversation d'ailleurs.

Vous ne savez guère apprécier les bonnes choses...J'essaie de vous comprendre car j'estime que nous avons tous une raison qui explique notre comportement et j'ai la certitude que vous et moi avons bien des choses en commun même si en apparence ce n'est guère une évidence...

Iseult sourit légèrement face à sa phrase

Je n'aurai pas besoin de vous suivre lorsque ce jour arrivera, je le saurai tout simplement si votre attitude est différente. Après tout vous venez régulièrement ici...

Ce n'était pas vraiment de la jalousie mais Iseult enviait Morgane, cette femme était si belle et Iseult n'avait pas l'impression d'atteindre une beauté similaire même si en réalité elle n'avait pas grand chose à lui envier. Iseult avait une beauté bien plus naturelle que dame Morgane qui se refaisait sans cesse une beauté.

Francis semblait bien catégorique sur ce point à croire qu'il connaissait aussi bien Ramsay que la demoiselle.

Croyez-vous vraiment que je serai une bonne reine Francis? Vous savez comme moi que lorsque le monde saura pour moi, de nombreuses alliances vont probablement s'offrir à moi et je ne serai guère étonné que ce Ramsay revienne me caresser dans le sens du poil pour obtenir une alliance au nom de son père. Je suis consciente que certains me proposeront un mariage pour sceller cette dite alliance mais je refuse d'épouser qui que ce soit. Si un jour je dois épouser quelqu'un dans l'intérêt du peuple alors je choisirai un époux digne du peuple et demanderait à ce dernier leur approbation. Peut-être que cela n'est pas commun ais j'estime qu'ils ont le droit de partager leur opinion...

Elle le laissa faire. Francis avait sans doute raison. Iseult voyait le bien partout et voulait répandre sa douceur et sa gentillesse mais peut-être qu'avec cet homme c'était peine perdue.

Dame Morgane? Elle est sa pupille, il l'écoutera, elle ne lui mentirait jamais et il le sait. Et puis j'imagine qu'elle serait soulagée de me voir en vie et qu'elle n'accepterait guère d'apprendre de la bouche d'autrui qui je suis vraiment. M'accompagnez-vous? J'avoue avoir peur de sa réaction...

Iseult connaissait peu Ramsay, si ce n'est ce qu'il avait dit lors de leur unique conversation. Iseult l'avait déjà croisé à plusieurs reprises ici à Camelot mais ils ne s'étaient jamais adressés la parole, les circonstances ne le permettaient pas de toute manière. Peut-être prenait-elle davantage d'assurance maintenant qu'elle savait qui elle était.

Iseult ne savait pas vraiment quoi penser de cet homme. Bien sûr si on se fie aux apparences et à sa manière d'être on peut en juger que c'est un être froid, qui n'en a rien à faire des autres et vit seul dans sa bulle. Mais d'un autre côté, il avait sauvé son soldat, s'était inquiété pour ce dernier et avait même rassuré l'enfant apeuré sur ses épaules. Qui était vraiment ce Ramsay? Elle ne savait pas et sans doute était-il mieux qu'elle fasse confiance à Francis et ne s'approche plus de ce dernier.

Merci Francis, je pense que je ne lui adresserai pas la parole de si tôt, j'avoue que son attitude m'a assez refroidie et ce pour un long moment. Heureusement que vous êtes là, vous êtes si chaleureux mon ami que je sens que je me réchauffe un peu.

Bien sûr, tout cela était imagée et poétique, ce que détestait Ramsay mais Francis était un tout autre homme, lui devait apprécier cette manière de parler non?

Je suis ravie de voir qu'on est d'accord à ce sujet. De toute façon, je ne prendrai jamais de décisions importantes sans en avoir préalablement discuter avec vous puis avec le peuple. Votre avis m'importe également.

Iseult était rassurée qu'il accepte de l'accompagner, elle appréhendait la réaction de son amie et dame.

Vous ne nous gênerez nullement Francis, au contraire. Je ne puis me passer de vous.

La jeune fille avança alors en direction des cuisines vu que Francis voulait y aller pour rassurer ses commis, en chemin ils aperçurent Dame Morgane qui avait appris par les gardes la nouvelle du retour d'Iseult.

Cette dernière en voyant sa servante s'avança vers elle et la prit dans ses bras, une larme de joie coula le long de sa joue car elle était contente de revoir Iseult.

Iseult, tu es là...Tu vas bien, tu n'as rien? dit-elle en inspectant un peu l'état de sa servante.

Puis elle déclara

Mais tu es blessée, tu boîtes, tu as été voir Gaïus? Et où étais-tu Iseult, que t'est-il arrivé?

Morgane avait été si inquiète, qu'elle avait tant de questions en tête. C'est pour cela qu'elle posait beaucoup de questions ne laissant pas le temps à la concernée d'y répondre.

Iseult répondit calmement

Je vais bien madame, ne vous en faîtes pas, concernant ma jambe je compte aller voir Gaïus quand il sera moins occupée. Après j'ai quelque chose à vous dire concernant ce qui m'est arrivée...

Morgane regarda Iseult attendant qu'elle continue et répondit

Je t'écoute

Iseult resta silencieuse ne savant pas comment déclarer cela.

Mais parle Iseult, tu sais très bien que tu es libre de t'exprimer avec moi, je ne vais pas te faire de mal ou te manger déclara-t-elle inquiète.

Iseult prit une profonde respiration, tenant fermement le bras de Francis pour se donner du courage et déclara.

Cenred m'a kidnappée...

Morgane fut surprise

Cenred? Mais pourquoi? Il n'a pas demandé de rançon, rien, que e caches-tu Iseult?

La servante baissa la tête et dit

Vous savez madame que j'ai été adoptée, et que j'ignorais quelles étaient mes véritables origines. Cenred m'a kidnappée car je suis sa nièce et donc l'héritière de Windsor, c'est moi l'enfant que tout le monde recherche. Je viens de l'apprendre et cela fait un choc.

Morgane était surprise.

Que dis-tu?

Iseult enleva alors son collier et le montra à Morgane.

Ce collier ne m'a jamais quittée et ici on voit le blason royale des Windsor qui se transmet de générations en générations...Je n'y avais jamais prêté attention...

Morgane savait que Iseult avait ce collier autour de son cou depuis toujours, elle avait bien vu qu'elle portait quelque chose mais c'était toujours caché sous ses vêtements donc elle n'avait jamais pu en juger par elle-même.

Je te crois Iseult, tu ne m'as jamais menti. Il faut en parler à Uther. J'imagine que tu auras besoin de mon appui. Ne t'inquiète pas tout va bien se passer.

Morgane n'en voulait pas à Iseult, Iseult n'y était pour rien après tout. Cependant Morgane se sentait un peu coupable de ne pas avoir remarqué plus tôt, de ne pas avoir eu la curiosité d'inspecter ce médaillon. Si elle l'avait fait, Iseult n'aurait pas été humiliée en la servante. Morgane avait l'impression qu'une princesse qui était à son service c'était une humiliation alors qu'Iseult ne voyait pas du tout les choses comme cela.

Puis Dame Morgane regarda Francis et posa ses mains sur celles du cuisinier.

Je vous remercie Francis de l'avoir retrouvée et sauvée. Veuillez m'excuser de mon attitude à votre égard lors de sa disparition. J'ai été désagréable et je m'en excuse.

Francis sourit , bien heureux que ses conseilles puisse tant aider Iseult . À vrai dire , il ferait tout pour aider sa situation qui etait devenu si particulière en si peu de temps . Mais il l'aiderait , Apres tout , il etait son ami et il ne jouerait pas avec sa confiance .

Iseult n'aurait pas besoin de l'éviter ce Ramsay . Le cuisinier ferait de tout son possible pour que le jeune homme n'approche pas , ainsi que les autres . Mais , Ramsay etait un plus grand danger car le royaume de son père etait aussi grand que celui de Cenred et aussi son voisin . Mais , comme il n'avait jamais cherché à avoir un nom . Il ne savait pas encore mais il ne le laisserait pas faire

-J'espere que ma compagnie , vous sera toujours agréable . Et , je ne le laisserai pas vous ennuyer comme il l'a fait , il y a peu .

Francis appréciait cela , bien plus quand il fut jeune mais il appréciait encore la poesie . Une belle maniere de s'exprimer qui etait souvent réservé aux nobles . Mais c'était un vrai plaisir aux oreilles . Ouis ils arrivèrent auprès de Morgane et il se tut donc . Préférant Iseult faire , cela se passa bien et il soupira de soulagement

Alors , Morgan se tourna vers lui , prenant ses mains et secouant sa tete négativement . Il ne pouvait accepter ses excuses

-Ne vous excusez pas , Iseult est si gentille et douce qu'il est normal de craindre de la perdre . De plus j'aurais du l'accompagner alors , je suis aussi fautif mais merci .

Ramsay , essuya son épée . Habitué , a ce qu'apres une bataille cette derniere soit ensanglanté . Il commençait à fatiguer et de plus , rien ne semblait calmer ces bêtes . Deux de ses hommes , le suivirent dans les couloirs , parlant encore de leurs exploits et des gargouilles et de leur ami blessé qu'il devait aller voir , plus tard . Ramsay quand à lui , resta silencieux . Puis il cessa. De marcher . Leur demandant de prendre congé d'un geste de main et ce fut alors une femme qui le suivit , sa servante . Une femme aussi jeune que lui , silencieuse quand il le fallait  et de bon conseil .

-Il serait bon d'aller voir Uther pour prévenir de votre présence .  Mon seigneur pour enfin signer le traité de paix et on vous appelera enfin roi Bayard de Mercia à votre retour . Où plutot prince 

Le brun sourit . Son père lui promettait ce titre depuis de multiples années , mais cette fois il chercherait un autre moyen de gagner un titre et faire plaisir à son père . Il posa une main sur son estomac . Réfléchir , lui donnait faim . Autant aller chercher , un bout de pain avant de voir Uther . Et cela lui permettrait de voir de nouveau le cuisinier et qui sait l'humilier ? Il fallait bien s'amuser , il appréciait beaucoup le bouffon de Camelot mais ses gags étaient répétitifs

- J'ai faim , allons me chercher à manger et à toi aussi . Nous partagerons équitablement ce que j'ai . Je ferais en sorte de t'avoir , un peu de lait . Ne me regarde pas comme ça ! Je sais bien que je suis un peut-être futur roi et que je ne peux me permettre tant de gentillesse mais si je ne peux pas me montrer aimable avec toi avec qui donc le serais-je ? Les soldats ? Je ne peux trop l'être , je finirai par etre larisé et je hais les paysans et les nobles me fatiguent ...

La demoiselle n'évita pas le regard de celle qu'elle appelait son maitre , cessant de le regarder durement , elle sourit même en le voyant se pincer le nez en parlant des paysans et quand il leva les yeux en parlant des nobles , elle pouffa pour ne pas rire trop fort . Elle suivait Ramsay depuis ses 8 ans , elle etait l'ombre du batard bien né . Follement amoureuse . Et elle pensait que cela servait beaucoup , car elle essayait toujours de faire son maximum et de lui plaire et il lui rendait bien . Même très bien . Ramsay était doux avec elle , la laissait le voir dans ses moments de faiblesse  , elle connaissait tout de lui , et lui tout d'elle . Pourtant Ramsay n'était jamais tombé amoureux malgré leur couche partagés tant de fois , il ne s'était qu' endormi près d'elle sans jamais passer à l'acte . Un vrai saint .

-Bien , allons . Cela fait un moment que notre royaume n'a pas signé de traité . Vous faites des miracles , maitre

-Mon père préférait signer avec Uther et moi aussi malgré la guerre d'il y a quelques années . Je signerai aussi avec Cenred . Nous sommes leurs voisins et puis je verrai qui me donnera satisfaction et qui aura le plus de soutien durant la guerre qui semble se préparer .

Il alla vers la cuisine tout en parlant de tout et de rien . Ainsi que la femme de cet après-midi il voulait que Amira surveille .


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Francis reconnu alors Iseult . La jeune femme devint princesse en si peu de tant . Il avait tant de chose à lui dire , les commis virent deux personnes de la haute société alors ils se préparèrent à faire une courbette mais Francis les arrêta en bougeant la main , les faisant partir pour chercher de l'eau et autres . Tant de mots , tant de pensées . Il bégaya , un peu . Il la salua alors comme il le faut avec un sourire

-Vous voir ainsi . Vous êtes faute pour cela . Vous êtes d'une telle beauté . Voilà que je suis bien gené ... Vous êtes obligé de venir en cuisine . Enfin , c'est peut-être la derniere fois que vous viendrez Iseult . Uther , vous écoutera pour sur . Ah , je ne sais plus quoi dire , j'ai peur de dire des sottises devant deux grandes dames

Expliqua le cuisinier en les regardant . Il avait l'impression qu'une sorte de limite se créait à present entre elle et lui mais à la fois , il se sentait si proche . Que de sentiments opposés , mais il n'en dit rien , semblant plus fier d'elle qu'autre chose