S'il avait su ce que pensait Vanille à cet instant précis, Mathieu aurait sans doute coupé court à leur ébats. Pensait-elle sérieusement qu'il la ferait souffrir maintenant, avec son petit garçon? Qu'il la lâcherait brutalement après avoir profité de son corps l'espace d'une nuit? Il n'était plus un adolescent qui ne courrait qu'après les femmes, sans jamais les respecter. Maintenant qu'il était père d'une petite fille, il savait que la façon dont il traiterait les femmes jouerait sur le développement de celle-ci. C'était l'une des règles de l'éducation. Afin de la protéger de ce monde, Mathieu voulait faire de Rose une femme forte, qui se sente et soit l'égale des hommes en toute chose. La pensée qu'elle puisse être soumise à l'un d'entre eux le degoûtait. Alors, malgré qu'il n'ait jamais présenté de femmes à sa fille, autre que des amies, son attitude était toute autres envers elles maintenant. Il les respectait. Elles n'étaient plus des êtres inférieures dont on se servait.

Lentement, il fit glisser le haut de Vanille sur ses bras et l'aida à y faire passer sa tête en souriant doucement. Le laissant tomber en bas du lit, il arrêta de l'embrasser quelques instants pour passer ses mains sur sa peau, silencieusement. Celle-ci était particulièrement marquée par l'accident qu'ils avaient eu deux ans auparavant. Elle portait les mêmes stigmates que lui. Fronçant les sourcils, il passa sa main sur la cicatrice qui traversait le bas de son ventre. L'image de Vanille au ventre légèrement arrondi lui revint alors: ce jour-là, elle avait du subir une césarienne pour sauver sa vie et avait perdu son enfant. Doucement, il la caressa de ses doigts avant de se pencher sur elle. Ses doigts écartèrent le tissu de son soutien-gorge et ses lèvres se posèrent sur sa peau rosée de son sein droit, le titillant. De sa main gauche, il vint caresser son jumeau, jouant avec ses sensations.
- Tu es une belle femme, Vanille, murmura-t-il contre sa peau.

Un léger grognement s'échappa de ses lèvres lorsqu'elle vint glisser ses mains à son entrejambe. Ses lèvres changèrent donc de côté alors tandis que l'une de ses mains vint caresser sa taille et ses hanches, doucement. Soudain, une pensée le traversant, il se redressa pour la regarder.
- Tu as un préservatif?, lui demanda-t-il doucement.
La jeune femme lui avait en effet avouer quelques heures avant avoir arrêté de prendre la pilule pour essayer d'avoir un enfant.

L'enfant sur la hanche, la jeune femme regardait le soleil qui se reverbait sur l'eau des grands Lacs. Elle aimait le mois de Mai, il était particulièrement doux dans cette région glaciale. Les jardins étaient fleuris et les enfants jouaient dans les rues du quartier résidentiel.

Plusieurs mois s'étaient ecoulés depuis la rencontre qu'avait fait Willow de son père. Cinq pour être exact. Très vite, cependant, père et fille s'étaient aperçus qu'ils n'avaient aucun point commun, loin de là. Si le premier était bien sur heureux de rencontrer son enfant, fruit de l'union qu'il avait eu avec son premier amour, celle-ci était devenue un moyen de gagner de l'argent et de se venger de l'entreprise de Jordan et Cloud. Après avoir vécu un mois sous l'hiver mexicain, Willow était parvenue à négocier avec Luis. Si elle l'aidait à faire tomber Jordan, elle pourrait rentrer aux Etats-Unis, voir sa famille dans la banlieue Nord de Chicago. Puis, elle rentrerait en France et reprendrait une "vie normale", surveillée de loin par les gars du Latino, jusqu'à ce que tout soit rentré dans l'ordre.

Alors ils avaient mis en place un plan. Par chance, ils avaient réussi à pirater des systèmes informatiques et avaient pu déceler l'adresse IP de Cloud aux Etats-Unis. Cela avait prit deux semaines. Pendant ce temps, Willow avait essayer de nouer un lien avec ses cousins mexicains, sans grand succès. De la même façon que ce qu'il s'était passé avec son père, ils ne partageaient aucun intérêt. De plus, son espagnol était loin d'être fluent, puisqu'elle ne l'avait que rarement pratiqué depuis son arrivée en France, il y a six ans. Les interactions n'étaient donc pas aisées, ce qui menait souvent à des conflits.

Finalement, Luis la fit rappeler. On maquilla Willow de telles sortes à ce que l'on puisse croire qu'elle avait été battue et affamée pendant de longs mois. Alors on la filma. On lui fit inhaler des gaz lacrimogènes afin qu'elle pleure devant la caméra.
La scène était une pièce noire, sombre. Seule une petite fenêtre projetait de la lumière sur le sol. Willow y était attâchée fermement, par des liens en fer, telle une esclave. Elle releva la tête vers la caméra et prononça quelques mots, dans un faux sanglot.
- Tout ça, c'est de ta faute..., sanglota-t-elle, accusatrice.

Rapidement, la vidéo fut envoyée sur l'ordinateur qu'occupait Cloud.
Willow eut alors l'autorisation de quitter le Mexique, tout en ayant pour consigne de ne pas se montrer publiquement pendant deux mois.

Céder à ses pulsions était donc si mal que cela pour que Vanille la condamne ainsi? N'était-ce pas quelque chose de naturel? Ils étaient deux adultes pleinement consentants, il n'y aurait aucun dommage collatéral pour chacun de leur deux enfants. Certes, le réveil serait l'occasion d'une petite discussion pour placer leur relation. S'ils envisageaient une relation plus sérieuse, il serait nécessaire d'en parler aux enfants, même si Rose ne comprendrait peut-être pas. Ils formeraient une famille, le cas échéant. Pourtant, s'ils s'arrêtaient là, cette discussion s'imposait également. Mathieu savait que Vanille et les enfants souffriraient d'une relation telle que celle qu'ils avaient partagés auparavant. Ce n'était pas une vie stable à offrir à Kévin et à Rose, loin de là.

Le fait que Vanille ait prit quelques kilos avaient ses avantages. Sa poitrine, tout d'abord, que Mathieu vénérait en douceur. Puis, ses courbes en général étaient plus remplies. Le jeune papa se souvenait de sa maigreur inquiétante lorsqu'il l'avait recueillie chez lui, plus de deux ans plus tôt. Elle ne mangeait pas tous les jours à sa fin, à cause de problèmes financiers. Maintenant, ses hanches étaient douces et accueillantes et son postérieur plus rebondi.
Ses mains glissèrent ensuite sur ce dernier, le caressant par dessus son jean. Mathieu en profita pour l'amener à le chevaucher, tout contre lui, afin qu'elle sente à quel point il avait envie d'elle à cet instant, par dessus leurs vêtements dans lesquels il se sentait à l'étroit. L'une de ses mains remonta alors le long de son dos afin de détâcher son soutien-gorge qu'il laissa tomber le long de ses bras, puis au bas du lit. Ses lèvres se pressèrent alors de nouveau contre ses seins quelques instants avant de remonter doucement. Elles se pressèrent alors contre les siennes, mélangeant leurs langues. Quant à ses mains, elles établirent un rythme de frottement entre leurs bassins, malgré leurs vêtements restants.
- Tu me laisserais comme cela?, fit-il d'une voix rauque et pleine de promesses contre son oreille quand elle lui demanda si elle devait s'arrêter.

Lorsqu'elle lui tendit le préservatif, il le posa sur la table basse, à portée de main, avant de parler.
- C'est parfait alors, dit-il avec un sourire rieur, avant de l'attirer de nouveau contre lui.
Doucement, ses mains vinrent glisser dans la fermeture du jean de Vanille. Il détâcha rapidement sa ceinture puis le déboutonna avant de le faire glisser sur ses cuisses. Sa tête se posa alors contre son bas-ventre, embrassant la peau fine de l'intérieur de ses cuisses de sorte à ce que son souffle se ressente au niveau de sa féminité.

Tout à fait d'accord avec toi pensi

Je savais qu'il vous plairait, ehe

Pour me faire pardonner, les poulettes! ♥

Appel au péché

MATEZ-BIEN! ♥

Une fois la vidéo envoyée sur la messagerie de Cloud, qui était parfaitement localisé, un hélicoptère fut mis à la disposition de Willow pour que celle-ci puisse rentrer chez elle, dans sa famille dans la banlieue nord de Chicago, près des grands Lacs. Des précautions furent prises: Luis marchanda avec des agents de frontière pour que ceux-ci autorise l'hélicoptère à passer leur frontière, en échange d'une certaine quantité d'argent et de drogue. Ce n'était pas un convoi facile. Celui-ci s'arrêta près de la ville de Dallas. De là, Willow monta dans une voiture et fut transporté pendant des dizaines d'heures jusqu'à sa ville natale. Béatrice, sa mère, avait été prévenue, par l'intermédiaire d'un mot laissé sur son bureau par l'un des hommes du mafieux. Elle vint alors chercher sa fille dans un petit tabac et la ramena à la maison. Willow devrait y rester deux mois, le temps que les affaires se tassent et qu'Alejandro puisse assurer sa sécurité, une fois rentrée en France.

La jeune femme fit alors la connaissance de son demi-frère, né un an auparavant, qu'elle n'avait encore jamais rencontré. C'était un petit garçon blond et turbulent, du nom de Lucas. Ils partageaient énormément de traits de visage, si ce n'est leur couleur de peau et de cheveux puisque Willow était une mexicano-américaine. Aujourd'hui était son dernier jour, dans ce pays, son avion partait dans trois heures en direction de Paris, où elle pourrait reprendre une vie normale.

Pendant ce temps, les hommes de Luis s'activaient derrière leurs écrans. Ils envoyèrent une nouvelle vidéo à Cloud, tournée en même temps que la précédente.
Willow s'y exprimait de nouveau.
- Tu n'as rien fait pour tenter de m'aider. Tu t'es caché dans les jupons de ton frère. Tu n'es qu'un lâche, Cloud!, sanglotait-elle, tout aussi accusatrice.
D'autres images se mêlaient à la vidéo, cette fois-ci. On y apercevait Willow, parfaitement endormie sur un canapé, la tête posée sur les genoux d'un homme qui tenait une seringue, un sourire aux lèvres.

Je suis en train d'écrire la réponse de Mathieu. Comme j'écris toujours avec de la musique, voilà celle avec lequel j'imagine cette jolie scène entre les deux cocos. J'espère que ça vous mettra dans l'ambiance! :D
(Le clip est très... sexy, c'est pas pour les enfants! )
Je trouve cette chanson très sexy :c
Le titre c'est Open de Rhye :]

Dernière modification par transparente (2015-05-06 19:17:53)

Sa respiration s'accéléra doucement, devenant plus hâchée. Son coeur battait avec vigueur: si Vanille s'était penchée contre son cou, elle aurait pu sentir la force de son poul sous sa peau. Son torse se soulevait à intervalles réguliers sous le coup de sa respiration. Ses mains caressaient la peau de la jeune femme, ses lèvres la vénéraient. Un léger frisson le parcourut lorsque Vanille lui avoua à quel point elle avait envie de lui. Un sourire étira ses lèvres. Alors qu'elle prenait ses mains pour les plaquer sur le matelas, le jeune homme croisa leurs doigts, lui laissant le libre choix pour le cours des évènements.

Etandu sur le lit, le brun planta son regard dans le sien, lui intimant silencieusement l'ordre de ne pas briser ce lien. Ses prunelles brunes étaient noircies par le désir qui l'habitait, elles brillaient. Ses lèvres entrouvertes laissèrent passer un souffle court, hâché, au moment où elle frotta son bassin contre son bas-ventre. Vanille installa alors un rythme entre eux. Leurs respirations s'accéléraient. Rapidement, ces contacts entre leurs deux corps animèrent le corps du jeune homme. Un grognement sourd s'échappa de sa gorge: ses vêtements étaient trop étroits, son jean était tendu, manifestant le désir qui l'habitait.

Après quelques instants où la jeune femme put apprécier l'envie qu'il avait d'elle, Mathieu libéra l'une de ses mains. Celle-ci vint caresser le visage de Vanille, doucement, glissant dans ses mèches rousses avant de parvenir à l'arrondi de son sein. Doucement, il taquina son extrémité avant de glisser le long de son ventre jusqu'à se poser sur sa hanche.
- J'ai si envie de toi..., souffla-t-il, en réponse à la jeune femme, bien que ce soit évident.

Mathieu se souvenait de leur première fois, tant Vanille était inexpérimentée. Les yeux amoureux de la jeune femme lorsque leurs deux corps s'étaient enlacés et qu'elle était devenue femme s'étaient ancrés dans son esprit. Il avait aimé être l'homme qui lui avait fait découvrir les plaisirs charnels. Vanille s'était révélée être une amante exceptionelle, par la suite. S'ils passaient leur temps à se disputer à l'appartement, la symbiose de leurs corps entre les draps n'en avait jamais été altérée. Leurs ébats avaient toujours été source de sensations inexplorées.

Leurs regards ancrés l'un dans l'autre, ils étaient revenus là, comme ils l'avaient étés plus de deux ans auparavant, avant leur rupture et l'accident de voiture qui les avaient marqués. Leurs deux corps s'appelaient l'un l'autre. Mathieu souffla doucement le prénom de la jeune femme, lorsqu'elle lui proposa de le libérer de ses entraves. Un léger sourire en coin étira ses lèvres lorsqu'elle déboutonna son jean et le fit glisser avec son caleçon sur ses cuisses. Son membre se dressa devant elle, à l'image de son désir. Soulevant son bassin afin de l'aider à enlever ses derniers vêtements, il fit glisser ses doigts dans les sous-vêtements de la jeune femme pour les faire tomber à leur tour, effleurant distraitement sa féminité. Une fois que le sous-vêtement se trouva au pied du lit, Mathieu se redressa doucement, collant leur deux corps nus l'un à l'autre l'espace d'un instant.
- Aurais-tu peur d'être déçue?, fit-il avec le même sourire de défi.
La lâchant quelques instants, il attrapa la protection qui se trouvait sur la table de nuit et déchira l'emballage. Il ne lui fallut guère plus de quelques secondes pour l'installer.

S'asseyant au milieu des draps, Mathieu attira Vanille contre lui, la faisant glisser doucement sur lui en la tenant par les hanches pour que leur corps se frotte l'un à l'autre. Sa respiration s'accéléra, alors: la jeune femme semblait tout aussi désireuse que lui. Plantant ses yeux noircis par le désir dans les prunelles éméraudes de Vanille, il guida son membre de sa main. Puis, après avoir obtenu son accord silencieux, il s'avança en elle, doucement, jusqu'à ce que leurs deux corps soient scellés l'un à l'autre.



Les hommes de Luis siégeaient derrière leurs écran, dans la cave d'un grand bâtiment au coeur du Mexique, dans l'attente d'une réponse de Cloud. Certains souriaient: le moment qu'ils attendaient tous depuis plusieurs mois était arrivé. Cloud devra prendre une décision, choisissant entre son ex-petite amie ou son frère.

La porte d'entrée s'ouvrit alors. Sa mère l'appella. Le sourire aux lèvres, Willow vint la retrouver, Lucas dans ses bras. Sa mère posa le sac de course qu'elle avait emméné dans la cuisine avant de prendre la parole.
- Tes affaires sont prêtes? Ton avion est dans deux heures, il nous faut le temps d'aller à l'aéroport avant l'enregistrement de tes bagages, dit-elle.
Willow acquiéça, montrant ses valises, posées dans le couloir. Béatrice lui sourit avant de soulever les bagages pour les mettres dans le coffre de la voiture, encore ouvert. Pendant ce temps, Willow alla attacher Lucas dans le siège bébé, à l'arrière de la voiture. S'installant sur le siège passager, elle attendit que sa mère démarre, observant sa maison d'enfance une dernière fois.

Plus de deux heures plus tard, la jeune femme se trouva dans l'avion, après avoir enregistré ses bagages et avoir fait vérifié son identité. Les aurevoirs avec sa maman avait été brefs puisqu'elles avaient eu des bouchons sur le trajet et que le temps pressait. Elle avait pris une photo de cette dernière avec Lucas, comme souvenir, avait envoyé un message à Robert et était montée dans l'avion. Celui-ci décolla alors.

Dernière modification par transparente (2015-05-08 18:03:43)

[C'est Willow ;) ]

La jeune femme s'endormit peu après le décollage de l'avion. Ces derniers temps, ses nuits avaient été courtes, remplies de cauchemard face à la vie qu'elle avait mené au Mexique, auprès de son père. Si elle avait toujours souhaité connaître celui-ci, cette rencontre lui avait laissé un goût amer. Alejandro était loin d'être l'homme qu'elle avait adulé pendant plus de vingt ans. Il n'était qu'une épave rongée par la rancoeur, dont le seul regret était de ne pas avoir pu rester aux Etats-Unis, une fois ses dix-huit ans passés. Ses cousins l'avaient également déçue: ils n'étaient que des adolescents drogués, poussés par le goût de l'aventure que leur procurait le système mafieux. Cependant, ces derniers mois lui avaient apporté le bonheur de revoir sa vraie famille et de rencontrer son petit frère. Maintenant, elle rentrait en France. Des hommes de Luis allaient la protéger pendant quelques temps, puis la tranquilité reviendrait. Plus jamais elle n'entendrait parler de la mafia latine, de l'entreprise de Jordan et de Cloud... Elle devra oublier ce dernier, une dernière fois. Si leur relation avait été la plus heureuse qu'elle ait vécu, un amour sans pareil, les malheurs qu'elle avait apportés par la suite, dès l'apparition de Jordan et des mensonges de son petit ami, avaient été bien trop importants. Il était temps de tourner la page.

Près d'une dizaine d'heures plus tard, son avion parvint à Paris.

Une fois qu'il se trouva en elle, Mathieu gémit doucement le prénom de la jeune femme. Les sensations étaient extraordinaires. Il lui semblait qu'il n'y avait pas de meilleure place. Ses mains glissèrent sur ses hanches, la serrant contre lui, alors qu'il restait immobile ainsi, savourant simplement la sensation de leurs corps enlacés. Posant sa tête contre la poitrine de Vanille, il grogna doucement en réponse à sa confidence. Voilà bien une chose qui n'avait pas changé: Mathieu n'était guère plus bavard au lit. Ils étaient maintenant si collés l'un à l'autre qu'ils ne formaient plus qu'un seul être. Alors la jeune femme commença doucement à bouger sur lui, effectuant de sensuels mouvements du bassin. Sa respiration s'accéléra. Ses mains vinrent caresser son visage, glisser sur sa poitrine puis sur ses bras pour croiser leurs doigts. Le prénom de Vanille était la seule chose qu'il était capable d'articuler à cet instant. Ses lèvres vinrent rencontrer les siennes, mêlant leurs langues, mordant sa lèvre inférieur. Son regard s'ancra dans le sien, brillant de mille feux sous le plaisir qui l'envahissait petit à petit. Ses doigts glissaient sur ses courbes, les vénérant. Sa main droite resta nouée à l'une des mains de Vanille tandis que sa jumelle vint caresser doucement la féminité de la jeune femme.

Il la laissait maîtresse de la situation. Sans doute, cette position était-elle plus confortable pour elle. Peut-être Vanille se sentait-elle davantage sur d'elle comme cela. Il ne souhaitait pas la brusquer, sachant que reprendre le contrôle, même s'il en avait envie, réveillerait de mauvais souvenirs. Ses mains vinrent simplement se poser sur ses hanches afin de l'aider à effectuer ses mouvements, atteindre des angles idéaux afin de les mener au plaisir ultime.

Je suis une vraie tortue, c'est fou! :0